Si vous avez commencé à regarder Dan Da Dan sur l’une des nombreuses plateformes sur lesquelles l’anime est disponible, vous avez peut-être entendu parler du fait qu’il existe deux VF différentes : la première a été réalisée par ADN et est donc disponible chez ADN mais aussi Crunchyroll qui a acheté les droits. La deuxième est disponible chez Netflix. Mais alors, quelle version vous conviendra le mieux ? C’est ce à quoi je vais tenter de répondre dans cet article.
Les différentes versions
ADN (et Crunchyroll)
La plateforme française est la seule à avoir mis en avant son doublage : consciente de l’importance et de l’engouement que cet art représente en France, surtout depuis ces dernières années avec l’avènement du streaming, ADN a donc fait la promotion de son casting pour teaser l’anime.
Au programme, nous avons pour les personnages principaux : Jaynelia Coadou, qui joue la voix de Momo et a déjà doublé Hilda, Tsireya (Avatar 2) et Riley (Vice-Versa), ainsi que Marius Blivet pour Okarun, qui a peu de doublage à son actif, mais est connu pour avoir joué dans Les Bracelets rouges, En famille et Parents, mode d’emploi. On retrouvera aussi des comédiens de doublage célèbres comme Emmanuel Curtil, voix de Jim Carrey, Simba et Chandler ou Emmylou Homs, voix d’Anna dans La Reine des neiges, Mercredi Addams, Ellie dans la série The Last of Us et Kaguya dans l’anime Love is War. Un très beau casting donc, dont on pourra remarquer la jeunesse des comédiens principaux, ce qui aura son importance dans la suite de l’article. À noter enfin que cette version est également disponible chez Crunchyroll qui a acheté les droits à ADN.
Netflix
Du côté de Netflix, c’était pour le coup le calme plat. La plateforme ne parle pas beaucoup de ses doublages, le mystère est donc resté entier jusqu’à la sortie du premier épisode, où l’on voyait des gens sur Twitter demander s’il y aurait une VF et d’autres répondre que non ou que ce serait sûrement celle d’ADN. Eh bien, à la grande surprise (ou non, car les leaks montraient une avance suffisante dans la production pour faire un doublage en simuldub), il y a bien une VF, et elle est dirigée par Cinephase. Pour cette version, c’est Anaïs Delva (la voix d’Elsa dans La Reine des neiges et de Judy dans Cyberpunk 2077) qui interprète Momo, et Tom Trouffier (Lucas dans A Plague Tale: Requiem et Will dans les saisons 3 et 4 de Stranger Things) qui prend le rôle d’Okarun. On peut aussi noter la présence d’Emmanuelle Garijo (Anakin Skywalker, Tibiscuit, Stitch, Hercule et Rayman) dans ce casting, qui s’annonce lui aussi excellent.
• Il y a dans chacune des versions une des voix principales de La Reine des neiges : celle d’Elsa pour Netflix et d’Anna pour ADN.
• Nathalie Homs joue dans la version de Netflix, tandis que sa fille joue dans celle d’ADN.
• Un Emmanuel très connu est présent dans chacune des deux versions.
Quelle version choisir ?
Vous l’aurez compris, les deux versions sont vraiment excellentes et, lors de mes comparaisons (dont nous allons voir beaucoup d’extraits), chacune se démarque par un aspect ou un autre, rendant le choix difficile. Ce que je pourrais vous conseiller donc, si vous n’avez qu’une seule de ces trois plateformes, c’est que vous n’avez pas besoin de payer pour une autre : celle que vous avez vous suffira amplement. Néanmoins, pour ceux qui ont plusieurs plateformes (ADN/Crunchyroll et Netflix) ou qui cherchent absolument le doublage qui leur correspond le plus, alors vous êtes au bon endroit.
Extrait 1 - Les premières minutes
Il s’agit de l’extrait qui est le plus revenu sur les réseaux sociaux, normal puisque ça correspond à la première minute de l’anime. Ce que l’on peut remarquer, c’est que là où la VF d’ADN fait plus "réel", comme une série filmée à la caméra, celle de Netflix fait… du Netflix. En fait, j’ai l’impression d’avoir comme un sentiment de ressemblance avec The Great Pretender : le jeu d’acteur est plus exagéré chez Netflix, ce qui, lorsque l’on fait une comparaison avec ADN, donne un côté plus expérimenté. Cependant, n’allez pas croire que seul le ton est à prendre en compte. On commence déjà à le voir avec le "Macro" qui ressemble (je pense volontairement) à "Macron", mais l’adaptation chez ADN se veut plus ancrée dans le présent, avec un langage et des références plus proches de la réalité, comme on le verra plus tard. Cependant, je vous avoue que dans cette scène, je préfère largement le travail d’Anaïs Delva qui y met toutes ses tripes, même à la fin, où elle critique ses amies avec une fluidité qui colle mieux au dessin.
Extrait 2 - La rencontre
On commence à arriver dans le vif du sujet avec cet extrait puisqu’il s’agit de l’arrivée d’Okarun. Cette fois-ci, les différences se font plus marquantes. Dans la version d’ADN, il a été choisi de prendre, comme pour Momo, un jeune comédien (19 ans). De ce fait, on va pouvoir exploiter le côté ado du personnage avec sa voix à moitié muée, ce qui permet à Marius Blivet d’aller puiser dans ses récents souvenirs. Au niveau de Netflix, Tom Trouffier a plus de la vingtaine (je ne connais pas son âge exact), mais aussi beaucoup plus d’expérience puisqu’il a commencé en 2003, et cela se ressent dans l’expression qu’il insuffle au personnage, comme on va le voir. Pour l’adaptation, ADN est plus proche de la VOSTFR, même si j’apprécie le fait que Netflix cache dans un premier temps les intentions d’Okarun en créant un quiproquo sur son intention, même si je ne comprends toujours pas pourquoi Momo dit « Merci pour le copier-coller », alors que dans la version originale et celle d’ADN, elle est plus cash, ce qui caractérise un peu plus le personnage.
Passons maintenant à la scène suivante : dans la version d’ADN, Okarun a vraiment l’air d’un gros nerd avec sa voix stridente de je-sais-tout et son phrasé « J’te parle de ça moi ». Malheureusement, j’avoue que la réplique "ça, c'était un one shot" de Momo tombe un peu à plat pour moi, ça ne me paraît pas être un dialecte très approprié à la circonstance, et la version sous-titrée "tu te fais des films" me paraissait plus logique. Pour Netflix, le quiproquo d’Okarun est fillé avec Momo, qui va alors lui mettre un râteau. Je trouve que c’est une très bonne idée ajoutée, qui n’existait pas dans la version originale, où il était uniquement question de dire à Okarun qu’ils n’étaient pas potes. À cela s’ajoute l’excellente interprétation de Tom Trouffier qui insuffle tout au long de l’épisode de petites mimiques à Okarun, comme le « mais non » très aigu, exprimant le côté exagéré du personnage, tellement fan qu’il en devient presque fou, là où ADN a choisi un côté plus geek.
Enfin, dans la dernière scène, on remarque qu’ADN a clairement la volonté de se rapprocher le plus possible de l’œuvre originale, et ça marche. Il nous parle de sujets que le grand public ne connaît pas et garde le nom du monstre du Loch Ness (Nessie), contrairement à Netflix, qui a décidé d’être plus grand public, ce qui est dommage car cette profusion de noms inconnus crée cette gêne que l’on peut ressentir face à un geek, comme le dira Momo plus tard. D’ailleurs, lorsque Momo s’énerve du côté d’ADN, alors qu’ils sont souvent en accord avec la VO, une petite liberté est prise et cela s’avère très souvent meilleur. Bien que parler de chagrin d’amour en criant paraisse un peu bizarre, la réplique « Le ranch machin et la soucoupe mon cul, mais tu me fais chier gros nerd » est une masterclass. Cependant, Netflix n’est pas en reste, puisqu’en plus d’avoir Anaïs Delva qui exprime extrêmement bien la colère grâce à son timbre de voix un peu distordu mais enragé, l’adaptation est tout aussi géniale. Le fait d’ajouter "je ne suis pas d’humeur à t’écouter" permet de parfaitement renvoyer le sentiment du personnage avec sa phrase précédente "je viens de me faire larguer", plus logique lorsque l’on crie, mais surtout la réplique « vous, les geeks, vous êtes là à déblatérer vos conneries comme si ça intéressait les gens, c’est insupportable » est elle aussi une pure masterclass (décidément !). En tant que geek, elle a réussi à me toucher directement là où ça fait mal, tout en ayant parfaitement raison, ce qui rend ce moment à la fois drôle et piquant, surtout avec le « c’est pour ça que vous n’avez pas d’amis » à la fin, qui en rajoute une couche. C’est donc un grand bravo aux deux adaptations : celle d’ADN, plus fidèle, mais dont les quelques modifications ajoutent du piment, et celle de Netflix, plus libre mais aussi plus grand public, ce qui pourra être un désavantage pour une cible plus jeune.
Extrait 3 - La visite chez Mémé Turbo
Ce troisième extrait est parmi les plus intéressants. En effet, c’est dans celui-ci que l’on peut voir au mieux les différences notoires entre les deux versions. Comme dit précédemment, la VF d’ADN cherche à être plus réaliste, avec des dialogues plus proches de ce que pourraient réellement dire des ados de leur âge. Dans cette première scène, par exemple, Momo dit : « Tu déconnes, c’est quoi ce plan tout pourri ? Attends, attends, tu t’es déjà fait enlever toi ? », une façon de parler qui dénote avec le dialogue de Netflix plus classique : « Attends, t’as déjà été leur cobaye toi ? », dont la voix ne paraît pas très stressée par la situation. C’est d’ailleurs le même sentiment que j’ai avec la fin de la scène d’ADN, où le « Oh ta gueule ! » est plus marquant et logique pour une fille au langage grossier tel que Momo, tandis que « Au pitié, boucle-la » de Netflix semble chercher à éviter les insultes, ce qui est dommage. Enfin, ADN a encore une fois réussi à s’éloigner de la VO en transformant les « arguments solides » repris par Netflix en « démarches scientifiques », ce qui correspond très bien à des propos de nerd comme Okarun.
La deuxième scène a elle aussi été beaucoup reprise sur les réseaux sociaux, et c’est assez compréhensible. Contrairement à une VOSTFR qui se contente de retranscrire en texte plus ou moins fidèlement, dans le doublage, il faut aussi adapter la chanson pour qu’elle soit connue en France afin d’éviter une dissonance. C’est donc un choix propre aux adaptateurs (Meï Methurs-Baux et Étienne Rémond pour ADN ainsi que Roxane Leca pour Netflix) et aux directeurs artistiques (Alan Aubert-Carlin pour ADN et Grégory Laisné pour Netflix). En VO, Okarun chante Too Shy Shy Boy! d’Arisa Mizuki, un titre bien sûr inconnu chez nous, mais utilisé pour des publicités de boissons gazeuses au Japon ce qui peu expliquer la connaissance de la chanson par le garçon. Dans la VF d’ADN, on retrouve donc la chanson Moi... Lolita, qui, par le décalage entre la chanson et le fait qu’Okarun la chante, rend le moment hilarant. Du côté de Netflix, on reste dans le classique avec Promenons-nous dans les bois, ce qui est, je l’avoue, un peu moins comique, bien que la situation et la voix aiguë rendent tout de même la scène drôle. Outre la chanson, je tiens à noter que dans la version d’ADN, Okarun fait un bruit bizarre de vomissement après la réflexion de Momo à propos de ses fesses qui « font bravo » (une réplique qui marche très bien d’ailleurs), alors que chez Netflix, il crie. En VO, Okarun pousse une sorte de cri intérieur, comme s’il respirait. Si vous avez déjà regardé des animes en VOSTFR, vous avez sûrement remarqué cette intonation propre au Japonnais qu’il faut donc traduire différemment. À titre personnel, je l’entends comme une exclamation, un « quoi ?! » version onomatopée, et je pense que la version de Netflix est plus appropriée, car le bruit d’ADN essaie simplement de reproduire un son semblable sans le traduire, donnant l’impression qu’il vomit alors qu’il réagit par l’étonnement. J’ai aussi remarqué que dans la version ADN, Okarun ne chucote pas le ton quand Momo lui dit de baisser d’un ton, ce qui est dommage car on a vraiment l’impression qu’il crie « c’est pas ma faute à moi » dans le tunnel. Enfin, bien sûr, vers la fin de la scène, quand Okarun crie « sérieusement » ou « quoi » selon la version, on remarque encore une fois la différence d’interprétation du personnage, qui est un peu crié chez ADN, alors qu’il est totalement hurlé avec un maximum d’énergie chez Netflix.
Dans la troisième scène de l’extrait, on pourra remarquer que dans la version ADN, Okarun prend une grosse respiration en voyant l’empreinte rouge sous lui, ce qui intensifie la scène et montre la peur du personnage, un élément que l’on ne retrouve pas chez Netflix. Comme on le verra dans l’extrait 4, ADN accentue généralement davantage les bruitages venant des personnages que Netflix. Ensuite vient la phrase de Mémé Turbo, qui est importante car elle doit provoquer le rire par son côté inattendu et incongru. Des deux côtés, il y a une recherche pour créer une rime : chez Netflix, la réplique est « Ch'te laisserai m’pomper les nibards, si tu me laisses engloutir ton bazar », alors que chez ADN c’est « Si tu veux tu peux lécher mes nibards, en échange laisse-moi te pomper le dard ». Personnellement, j’ai une préférence pour Netflix, dont le terme « engloutir » est vraiment répugnant, ce qui accentue le côté burlesque. Enfin, après être parti en courant, dans la version Netflix, Okarun dit « C’était juste une cougar qui a le feu aux fesses c’est tout », contre « Ça doit être une vieille dépravée qui saute dans le tunnel la nuit » chez ADN. Là encore, je trouve la version Netflix plus drôle.
Extrait 4 - L’enlèvement des serpos
Attention, à partir de maintenant, on commence à spoiler, donc gare à vous. Cet extrait, initialement plus long mais que j’ai décidé de couper en deux (oui, il y en a encore un après celui-ci), fait intervenir les Serpos joués dans la version ADN par Emmanuel Curtil. Évidemment, on ressent avec plaisir sa touche, avec le petit zozotement d’un des antagonistes qui crée un effet encore plus pervers qu’il n’y paraît. En fait, dans cette première scène, il n’y a pas trop de débat : ADN réussit à être meilleur. On retrouve toujours des petites phrases de jeunes comme « Allô j’m’en fous », « mais what » ou « des cassos comme vous », et en plus, la voix d’Emmanuel Curtil rend les Serpos juste hilarants, surtout celui qui dit « ton utérus et ta banane ». La version de Netflix, elle, est plus sérieuse, tout comme Momo, qui semble plus énervée et moins apeurée. Elle a néanmoins l’avantage d’avoir plusieurs comédiens pour les Serpos, ce qui crée une plus grande variété de voix.
Dans la deuxième scène, ce qu’il faut surtout retenir, c’est, comme dit précédemment, l’accentuation des bruitages des comédiens concernant les personnages. Ici encore, le Serpos version ADN est projeté en criant des bruits incompréhensibles, ce qui suscite un sourire, tandis que dans la version Netflix, c’est moins prononcé, bien que toujours présent, mais pas mis en avant.
Enfin, dans la troisième scène, on voit Mémé Turbo faire une autre de ses répliques loufoques : « Ça va les gars, je vous pompe le dard » pour ADN, et « Laisse-moi engloutir ton bazar » pour Netflix. Ici, le « Ça va les gars » renforce l’arrivée de Mémé, et le fait que Momo dise « Non mais t’as craqué ou quoi » (contrairement à « Non mais t’as pété un câble » de Netflix) est plus proche du personnage adolescent qu’elle incarne. Aussi, la manière dont le Serpos refuse en lui disant que son intrusion n’est pas autorisée, avec une voix efféminée chez ADN, va parfaitement avec le mouvement du personnage, tout comme les demandes de lui prendre sa banane, beaucoup plus convaincantes que chez Netflix, où tout est plus sérieux.
Extrait 5 - Le power-up de Momo
Promis, c’est le dernier extrait. La première scène est principalement là pour montrer le talent des deux comédiens qui jouent Okarun, et tous deux sont excellents, même si j’ai tout de même une petite préférence, comme vous l’aurez compris, pour Tom Trouffier. Je n’ai rien d’autre à dire concernant les dialogues : on est peu ou prou sur la même chose. La VF de Netflix, qui était donc plus sérieuse dans l’extrait précédent, prend ici plus de sens puisque l’on est sur un passage triste.
Concernant la deuxième scène, là aussi, on peut voir le plein potentiel des deux comédiennes. Encore une fois, le dialogue est meilleur chez ADN, avec une accentuation sur le « porc », qui montre bien la rage de Momo et son agacement de se faire traiter d’objet. Contrairement à Netflix, où le mot « sac à merde » est accentué, mais n’ayant pas la même signification et étant plus général, il reflète moins bien son agacement.
Enfin, la dernière scène de cet article met en lumière Mémé Turbo, qui n’a décidément que de bonnes répliques. Chez ADN, elle dit qu’elle a gardé son pactole en parlant de son « chibre et ses roberts », puis en insultant Momo de « vieille cagole ». Malheureusement, tout l’énervement de Momo s’est envolé lorsqu’elle lui répond. Pour Netflix, Mémé Turbo lui dit qu’elle a sa « queue » et la traite de « vieille pouffiasse », mais ici, Momo est encore très en colère, voire hystérique, ce qui accentue la situation abracadabrantesque.
Au final, comme vous avez pu le voir avec tous ces extraits, qui constituent une bonne partie de l’anime, on peut en tirer les conclusions suivantes : les deux VF sont excellentes et ont chacune pris des directions différentes. La VF d’ADN est plus proche de la version originale, tout en se permettant quelques libertés pour accentuer l’ironie ou rappeler qu’il s’agit d’adolescents, avec un lexique grossier, parfois anglais, et en utilisant même des termes propres aux personnages. Cependant, le choix de jeunes comédiens pour incarner les personnages principaux, afin d’être au plus proche d’eux, peut révéler une certaine inexpérience dans leurs voix. De l’autre côté, la VF de Netflix, fidèle à l’esprit de la plateforme, est très qualitative mais manque d’un lexique plus coloré. De plus, elle est beaucoup plus dans l’exagération que celle d’ADN, qui se veut plus « proche d’un live-action », ce qui est à mon sens une bonne chose. Un anime ne doit pas être doublé comme une série en prise de vue réelle, il faut pouvoir intensifier les dialogues pour compenser le manque d’émotions qu’un dessin en 2D ne pourra pas forcément transmettre, sans pour autant tomber dans l’excès, comme cela peut se faire au Japon, ce qui ne correspond pas à notre culture.
Enfin, comme le montre ce tweet d’ADN, sachez que votre avis sur une VF a de l’importance aux yeux de ceux qui la produisent. Le mien n’est qu’un avis (un peu plus long) parmi une multitude d’autres. N’oubliez pas non plus qu’il y a des personnes derrière chaque œuvre. Mon article a simplement un but informatif et sert à comparer deux VF pour que vous puissiez faire votre propre choix. De mon côté, sachez que j'avais commencé avec la version Netflix, puis pour l’épisode 2, j’ai regardé la version ADN et je dois bien vous avouer que le langage des ados, comme le « fuck » à la fin de l’épisode 2, m’a fait plus accrocher à cette version plutôt que le simple « mince » chez Netflix. On ressent un côté plus authentique, semblable à la série Dead Cells. Je pense donc rester sur cette version d’ADN, tout en regardant quelques extraits de chez Netflix pour voir si j’ai fait le bon choix pour moi.