Comme l’année dernière, je vous propose en ce début d’année mon top des jeux auxquels j’ai joué pendant l’année passée, et ce, en toute subjectivité, bien évidemment. En 2024, j’ai dépensé environ 153,95 € pour un total de 21 jeux. Je ne compte ici que les jeux solo et les games as a service que j’ai découverts cette année. Ainsi, pas d’Overwatch, League of Legends ou autres titres auxquels j’aurais déjà joué auparavant.

Sur cette somme, 33,97 € ont été consacrés au Game Pass, ce qui correspond à trois mois d’abonnement, dont un avant l’augmentation du prix. À cela s’ajoutent 31,99 € dépensés sur GOG pour deux jeux : Dead Cells à 23,99 € et Disco Elysium à 8 €. Côté Steam, j’ai déboursé 74,17 €, dont la majeure partie pour un seul jeu : Life Is Strange, acheté 49,99 €. Les deux autres titres sont Balatro à 13,98 € et Gris à 10,19 €, que j’avais acheté il y a bien longtemps. Enfin, lors du Summer Game Fest, un bundle comprenant trois jeux présents dans ma wishlist a été annoncé. Une belle opportunité qui m’a permis de faire d’une pierre trois coups pour 13,82 €. Enfin, les BioShock et Edit Ficnh étaient offert sur l'Epic Games Store et les Assassin's Creed offert par Ubisoft.

1. BioShock Infinite: The Complete Edition

On commence directement avec le dernier opus de la franchise BioShock, qui est aussi celui qui se distingue le plus des trois. Contrairement aux précédents, il se déroule dans une ville suspendue dans les airs, adoptant un ton plus arcade et moins sombre. C’est avant tout cette direction artistique, mêlant néo-classicisme et steampunk dans une cité utopique flottante, que j’ai apprécié. Ajoutez à cela une excellente histoire, qui part dans des délires de multivers et de boucles infinies à briser — un concept que j’adore en tant que fan de Doctor Who.

J’ai également trouvé la mise en scène plus aboutie que dans le premier BioShock, bien que moins iconique. Que ce soit l’introduction, où l’on est immédiatement plongé dans la foule à l’instar d’un Half-life, ou la fin marquante avec l’oiseau géant, métaphore d’Élisabeth tout au long de l’œuvre. Trop souvent mis de côté lorsqu’on parle de BioShock, Infinite a pourtant su améliorer tous les aspects du premier jeu, sans pour autant être aussi révolutionnaire. Un classique à découvrir !

2. BioShock Remastered

Il était évident que l’une des œuvres les plus marquantes de l’industrie vidéoludique de la fin des années 2000, et occasionnellement GOTY de 2007, figurerait aussi haut dans ce classement. BioShock est un chef-d’œuvre : de son introduction iconique à sa révélation finale, il reste un classique indémodable.

Dix-sept ans plus tard, bien qu’il ait pris un léger coup de vieux graphiquement (même en version remasterisée) et surtout en termes de gameplay, il se joue encore très facilement, sans réel problème lié à la différence générationnelle. Ce qui frappe le plus, c’est à quel point ce jeu était une claque d’originalité à sa sortie, tant sur le plan du gameplay que de l’univers. Aujourd’hui, il a fait des émules et certaines de ses idées ont été reprises, mais il demeure une référence incontournable.

3. Chants of Sennaar

Il ne m’aura pas fallu longtemps avant de me plonger dans la pépite qu’est Chants of Sennaar. Son génie réside avant tout dans son gameplay innovant, qui repose sur la traduction des différentes langues existant dans une tour semblable à celle de Babel. Chaque étage représente un peuple distinct aux cultures variées, et il faut non seulement décrypter leurs langages, mais aussi établir des correspondances entre certains mots d’un peuple à l’autre, tout en prenant en compte leurs styles d’écriture spécifiques. Le lore, quant à lui, explore l’impact du langage et de la traduction sur les relations entre cultures, en parfaite adéquation avec le gameplay. En somme, c’est une véritable masterclass.

4. Dead Cells: Medley of Pain

Dead Cells faisait partie de ces jeux que je gardais sous le coude, sachant qu’il était sur le Game Pass et qu’il pourrait me servir à combler le temps restant si jamais je n’avais plus rien à jouer avant la fin de mon abonnement au Game Pass. Mais soyons clairs : je savais que c’était un bon jeu, mais pas à ce point. C’est tout simplement mon coup de cœur surprise de 2024.

Le jeu donne sans cesse envie de recommencer, d’explorer tous les niveaux existants et de tester de nouvelles approches. Son système de difficulté progressive, qui augmente après chaque victoire contre le boss final tout en débloquant de nouvelles salles, plus de gold et de meilleurs objets, rend l’expérience incroyablement addictive. À tel point qu’après la fin de mon abonnement, j’ai fini par acheter la version complète avec tous les DLC sur GOG et autant dire que c’était encore plus l’extase.

Le DLC sur Dracula par exemple, offre une toute autre ambiance et un noveau boss final, les autres extensions, quant à elles, ajoutent des boss inédits particulièrement exigeants. Je n’ai malheureusement jamais atteint le véritable boss final, comme semble l’indiquer la mystérieuse porte en fin de partie, mais c’est le genre de jeu auquel je sais que je reviendrai avec plaisir.

Enfin, bien que le lore ne soit pas des plus foisonnants, il reste présent et agrémenté d’une touche d’humour très plaisante. Un ton que l’on retrouve également dans la série animée disponible gratuitement sur YouTube, qui vient parfaitement compléter cet univers.

5. Life is Strange: Double Exposure

Pour être franc, j’ai longtemps hésité à consacrer un article entier à Double Exposure, et j’hésite encore. Mon avis sur ce spin-off est tellement indécis que j’ai du mal à exprimer ce que je ressens pour ce jeu. D’un côté, je suis un grand fan de Life is Strange : le premier a longtemps été mon jeu préféré, et Max Caulfield et l'un de mes personnages de jeu vidéo préféré. Mais d’un autre côté, je ne suis pas aveugle et je vois bien qu’il s’agit d’un opus conçu pour capitaliser sur la nostalgie des fans… ce qui a fonctionné, puisque je l’ai acheté day one au prix fort de 49,99 € (ouch).

Ce n’est clairement pas un jeu que je peux recommander si vous n’avez pas joué au premier ou si vous n’appréciez pas Max Caulfield. Il y a des incohérences scénaristiques, le personnage de Safiya est exécrable, et la fin part dans tous les sens. Pourtant, c’est aussi cette fin qui me donne de l’espoir pour la franchise, car (attention spoiler) en introduisant d’autres personnages dotés de pouvoirs dans un même jeu et en montrant qu’un d’entre eux cherche activement à en trouver d’autres, se voyant comme un dieu, cela ouvre la porte à des possibilités inédites dans cet univers.

Malheureusement, la profondeur du jeu reste loin de celle des opus sériels (les volets 1 et 2) développés par Dontnod, qui avaient un impact allant au-delà du simple récit. Ils proposaient un regard à la fois politique et moral, nous poussant à nous interroger sur nos propres actions dans le réel. Double Exposure, lui, préfère s’ancrer dans une enquête policière teintée de fantastique et de voyages temporels, qui aurait en plus pu être bien mieux exploitée.

Malgré tout, j’ai adoré le choc mental que j’ai ressenti lorsqu’un jour, en plein déjeuner, mon cerveau a soudain fait le lien entre plusieurs éléments du jeu laissés en indices, me révélant ce qui pourrait se passer par la suite. Et puis, mon amour pour la franchise me pousse forcément à le placer haut dans ce classement, ce qui en fait sans doute la note la plus subjective de ce top.

6. BioShock 2 Remasterd

Je ne vais pas vous expliquer en détail pourquoi BioShock 2 est inférieur aux autres, vous pouvez rechercher sur YouTube des vidéos qui en parleront mieux de que moi, mais en résumé, 2K Games a voulu une suite rapide après le succès du premier opus. Ils ont donc confié ce projet à une partie de l’équipe (si ce n’est une équipe différente, je ne sais plus), pendant que le créateur originel de l’œuvre – réputé pour être très dispersé et mauvais en gestion de projet – qui est à l’origine de la direction artistique et de l'histoire, s’est concentré sur BioShock Infinite.

On se retrouve donc avec un jeu qui reprend les bases du premier, avec un gameplay amélioré et des graphismes rehaussés (comme souvent dans les suites), mais qui ne parvient pas à égaler l’histoire du premier opus. Cependant, j’ai beaucoup apprécié le passage où l’on incarne l'une des petites filles, surement le moment le plus marquant de cet épisode. Ainsi, étant donné que je privilégie avant tout la qualité narrative, vous comprendrez donc pourquoi ce jeu se retrouve plus bas dans mon classement.

7. What Remains of Edith Finch

Il y a des jeux qui traînent dans mon back catalog depuis longtemps, et celui-ci (ainsi que Gris, juste après) en fait partie. Ce n’est pas parce que le jeu est mauvais, bien au contraire : j’en avais déjà vu une partie en stream et je savais donc qu’il était génial. C’est justement à cause de cela que j’ai préféré attendre le bon moment pour y jouer un soir, car oui, le jeu est assez court (environ 2 heures) pour être terminé en une seule session.

C’est une véritable petite pépite qui mêle différents types de gameplay autour d’une histoire fil rouge parfois bouleversante et tragique, pour finir sur une révélation logique au regard de ce qui a été raconté. Une très belle histoire en somme, qui mérite amplement sa place dans le top dix de cet article.

8. Gris

C’est également le genre de jeu qui se termine en une seule fois. Comptez environ 3 heures pour Gris, qui saura vous éblouir par sa beauté peinte à l’huile et par sa musique, qui nous imprègne de son lyrisme envoûtant. Gris un plateformer sans prise de tête, avec quelques idées originales, mais pas forcément innovantes. C’est un mélange subtil entre relaxation et plaisir, soutenu par une direction artistique impeccable.

9. Disco Elysium - The Final Cut

Le dernier jeu auquel j’ai joué en 2024, et la raison pour laquelle cet article arrive un peu en retard, car le jeu est long… parfois même trop long. Ce point and click et CRPG au style artistique unique, mêlant l’ambiance d’un la commune de Paris, de l’Europe de l’Est et de l'ère post-industriel, nous plonge dans un monde fictif extrêmement riche en lore et en détails dissimulés tout au long de notre aventure, alors que nous enquêtons sur le meurtre d’un homme retrouvé pendu après un lynchage par des grévistes, dont l’entreprise avait fait appel à des mercenaires.

Autant le dire tout de suite, ce jeu nécessite énormément de lecture, mais il est agréable de se retrouver dans un genre de jeu sans équivalent, tant il est original : son univers, son style et la richesse de ses interactions en font un jeu unique. Ce n’est pas pour rien qu’il a remporté 4 récompenses aux Game Awards et qu’il est devenu le porte-étendard du genre CRPG, ayant réussi à redéfinir celui-ci.

Cependant, et peut-être parce que je garde encore un souvenir frais de mon expérience, je lui trouve certains défauts qui peuvent être assez gênants. Tout d’abord, on peut facilement se retrouver bloqué, ne sachant pas quoi faire, car le jeu nous laisse une grande liberté, mais la carte reste limitée par rapport aux jours écoulés, et certains jets de dés sont essentiels pour avancer. Malheureusement, ces lancers ne sont pas indiqués comme étant obligatoires, ce qui peut être frustrant. Je me suis retrouvé bloqué parce qu’il fallait effectuer un lancer sur une de mes statistique qui était faible, mais je ne voulais pas jeter des dés avec de mauvaises stats. Je ne me suis rendu compte de cela que lorsque je n’avais plus d’options, et j’ai dû améliorer mes statistiques spécifiquement pour pouvoir avancer. Je trouve dommage qu’on ne nous indique pas quand un jet de dés est nécessaire pour progresser dans l’histoire. De plus, j’aurais aimé pouvoir mener l’enquête dans le désordre, voire pourquoi pas échouer dans mon enquête si je n’avais pas suffisamment de preuves. Cela aurait ajouté de l’importance à la visite de la ville.

Enfin, comme mentionné plus tôt, je trouve que le jeu est trop long. À un moment, alors que je me suis retrouvé bloqué, je pensais que j’étais proche de la fin du jeu, car je ne pouvais plus avancer. J’étais alors à 10 heures de jeu mais je n’avais en réalité accompli qu’un tiers du jeu. Au final, il m’a fallu 28 heures de jeu, en incluant une grosse quête secondaire en plus de la quête principale. Là aussi, j’aurais aimé que la quête principale ne se termine pas aussi brusquement, et qu’on puisse continuer par la suite pour accomplir d’autres quêtes. Deplus la fin n'est pas très marquante et la révélation du meurtrier est même décevante.

10. Balatro

Je ne connais que très peu de jeux aussi addictifs que Balatro. Ce jeu de cartes, où les mains de poker permettent de marquer des points, est extrêmement bien conçu et incite à la rejouabilité avec les nouvelles cartes, de nouveaux sets de jeux variés, mais aussi les possibilités de combos fous que l’on a absolument envie d’essayer pour littéralement casser le jeu. Le seul bémol, c’est cette impression de devoir toujours réaliser les mêmes mains au début de chaque partie.

11. Frostpunk 2

Je m'attendais à une suite moins réussie et j'ai donc été agréablement surpris de constater que le jeu présente de réelles différences, ne se contentant pas d'une simple copie avec quelques améliorations. D'abord, la possibilité de construire en dehors du cercle central, et de ne plus être cantonné à cette zone, ouvre de nouvelles perspectives, notamment pour l'extraction des ressources. De plus, l'histoire a été bien plus mise en valeur avec la découverte notemment d'un ancien réacteur, l'expulsion des réfractaires et l'exploration de nouvelles terres. Enfin, le système politique est vraiment bien pensé : j'aimerais voir davantage de city builders intégrer ce mécanisme où l'on doit faire des compromis ou des promesses pour que le parlement vote en majorité pour nos propositions de lois.

12. The Finals

Lorsque le jeu est sorti, je l'avais testé pendant une petite heure et mon retour avait été que c'était un jeu malheureusement trop axé sur le travail d'équipe, dans un genre où jouer en solo est la majorité. Je n'y avais pas retouché alors jusqu'en 2024 où j'ai voulu jouer avec des amis à un FPS gratuit, et The Finals s'est rapidement imposé comme le candidat parfait. Très nerveux, le jeu offre une excellente fluidité et une expérience de tir mêlant Battlefield (avec d'anciens de DICE) et Call of Duty. C'est à ce moment-là que j'ai découvert un mode de jeu similaire au nouveau mode de convois introduit dans Overwatch 2, qui ici favorise les flanks et est bien moins punitif pour ceux qui jouent en solo. Je me suis donc vraiment plongé dans le jeu et j'ai adoré la vitesse qui se rapproche davantage d'un fast FPS, surtout avec la possibilité de révéler des ennemis, de se propulser et la classe poids plume qui permet d'être extrêmement rapide tout en infligeant beaucoup de dégâts à courte portée (un peu comme Tracer, en fait). Malgré tout, le jeu souffre de répétitivité, et le fait qu'il n'y ait que trois classes n'aide pas à la rejouabilité, surtout quand tous les autres modes de jeu ne sont pas à la hauteur.

13. Assassin’s Creed Unity

Sans être le meilleur jeu de la franchise, Unity reste tout de même une bonne évolution, peut-être le dernier bon AC de ce style avant le passage au mode light RPG. Il est vraiment agréable de jouer à Paris et Versailles, de profiter de l’architecture, de l'ambiance révolutionnaire où les PNJ chantent "Ça ira", et de suivre la romance entre les deux protagonistes. J'ai aussi aimer la possibilité de jouer à un jeu où la Révolution française sert de toile de fond, expliquée à travers des cinématiques et en lisant l'encyclopédie du jeu. Cependant, je trouve que le jeu met un peu trop en avant les aspects négatifs de la révolution, jusqu’à montrer les révolutionnaires comme des ennemis, ou même suggérer que la Révolution aurait été créée par les Templiers, ce qui n’a aucun sens dans l’univers d'AC, puisque les Templiers sont censés contrôler la population, et non créer une révolution simplement parce que le roi ne suivait plus leurs ordres.

Pour information, les trois prochains jeux étaient dans ma wishlist depuis un an et ont été obtenus dans un pack Humble Bundle nommé Future Games Show Discovery, proposé durant le Summer Game Fest 2024. Autant dire que c'était ma meilleure affaire de l'année !

14. American Arcadia

La bande-annonce du jeu, diffusée lors du Summer Game Fest 2023, m'avait fortement intrigué, et il s'est avéré être une très bonne surprise. Bien entendu, il s'agit d'un jeu indépendant qui mélange plateforme et énigmes en 2.5D, avec également des phases de réflexion en 3D. L'intrigue est plutôt intéressante, reprenant un concept proche de The Truman Show, sauf qu'ici, tout le monde vit dans une émission, et le "participant" qui réalise les pires audiences est éliminé… littéralement. J’ai beaucoup apprécié le style années 60 aux tons vifs, contrastant avec une esthétique plus moderne lorsqu'on évolue à l'extérieur du dôme.

15. The Entropy Centre

J’adore Portal, donc lorsque j’ai vu la bande-annonce de The Entropy Centre au Summer Game Fest 2023, je l’ai immédiatement ajouté à ma wishlist. Le concept est simple : on peut remonter le temps de certains objets en inversant leur "entropie", c'est-à-dire leur inertie. L’histoire se déroule sur la Lune, dans un centre de prévention des catastrophes naturelles désormais déserté, et notre objectif est de tenter de sauver la Terre, sur le point d’exploser, en inversant son entropie. Pour y parvenir, il faut accumuler suffisamment d’énergie en résolvant diverses épreuves, celles-ci restent globalement accessibles, bien que certains passages connaissent certains pics. L’intrigue en elle-même n’est pas exceptionnelle, hormis la fin, qui introduit des notions de multivers et de boucle à briser (oui, ça rappelle un autre jeu de cette liste). Quant aux énigmes, elles sont bien pensées et garantissent environ huit heures de jeu.

16. En Garde!

Petit jeu français de combat au fleuret très intéressant, avec un bon système de contre et d’attaque, le tout dans une histoire au ton décalé, parfait pour une ambiance à la Zorro. Dommage tout de même qu’il n’y ait pas de doublage en français, surtout pour un studio de l'hexagone, ce qui reste toujours un peu frustrant.

17. Call of Duty Black Ops 6

Lorsque j’avais acheté Black Ops 4 avec le season pass pour la modique somme de 100 €, je m’étais dit « plus jamais j’achète de Call of Duty ». Eh bien, sachez que j’ai bien tenu ma promesse puisque, depuis, Activision s’est fait racheter par Microsoft et ce Black Ops 6 représente le premier COD à être proposé day one dans le Game Pass. L’occasion pour moi de voir ce qui a changé depuis et de profiter du mode zombie, dont je suis un très grand fan et dont la version de Cold War avait l’air mauvaise.

Cette suite directe à Cold War, qui peut d’ailleurs un peu dérouter car je ne connais aucun personnage ni ce qui s’est passé précédemment, possède malheureusement une campagne trop courte pour son prix, à peine 8-10 heures, et un récit pas très intéressant qui tourne autour du surnaturel, tentant, j’ai l’impression, de canoniser la présence des zombies dans cet univers. Cependant j'ai apprécié le fait qu'il n'y ait pas que des combats d'armes et qu'on puisse faire un peu d'enquête.

Le mode zombie d'ailleurs, est vraiment cool. J’aime bien les ajouts de cet opus, qui semblent aussi provenir du précédent, avec l’intégration de petites fonctionnalités, dont la plus utile de toutes : le guide pour faire le secret, intégré au jeu, avec une limite de manche pour éviter de se retrouver à la manche 40 avant de faire la fin. Niveau maps, les premières ne m’ont pas trop séduites : la petite est sympathique mais sans plus, et la grande l’est beaucoup trop. Néanmoins, j’ai aussi pu jouer sur la nouvelle map zombie qui se passe en France et me fait beaucoup penser à Der Eisendrache, qui reste à ce jour ma préférée.

Enfin, pour le multijoueur, j’ai l’impression qu’on reste sur la même base que les Modern Warfare, ce qui est bien car ça semblait être de meilleure qualité. À cela s’ajoute l’Omni-Movement, qui est stylé lorsqu’on arrive à faire un trick avec, mais qu’on utilise finalement assez peu, sauf pour surprendre un adversaire en surgissant d’un angle ou d’un mur. Ce que j’ai beaucoup apprécié, ce sont les maps, surtout les petites, où le FPS se transforme vite en fast-FPS tant il s’y passe d’action, notamment dans le mode "Point de Contrôle". C’est là qu’on retrouve tout le plaisir du jeu, lorsque les combats deviennent effrénés, et ce n’est pas pour rien que Nuketown est la map préférée des joueurs.

18. Assassin's Creed Syndicate

Contrairement à Unity, qui avait l’avantage de se situer dans l’une de mes périodes préférées de l’Histoire, à savoir la Révolution française, ici, je me contrefous de l’industrialisation en Angleterre. D’autant plus que cet opus ne se foule pas des masses, que ce soit dans l’histoire ou dans le gameplay.

Hormis quelques améliorations qui étaient parfois énervantes à produire sur Unity et qui ont été facilitées, voire directement implémentées dès le début, cet Assassin’s Creed ne trouve pas sa place dans mon estime. En outre, Londres en période industrielle oblige, il n’y a ni sublimes monuments ni belles architectures (hormis bukingam palace et une église), et l’histoire de la royauté n’a même pas été effleurée, ce qui est une occasion manquée.

En bref, ce jeu n’est qu’une suite peu appréciable, dont les seuls ajouts positifs sont la possibilité de changer de personnage jouable et la gestion d’une milice personnelle, mais qui n’a pas grand intérêt, car l’invocation d’hommes pour nous aider est inutile lorsque l’on sait jouer au jeu.

19. Ara: History Untold

Je dois avouer avoir été déçu par ce jeu. Les bandes-annonces me vendaient du rêve avec une sorte de mix entre SimCity et un 4X classique, mais en fait, il s’agit plutôt d’un 4X mélangé avec un Satisfactory, où la gestion des ressources est le point clé pour produire en quantité et rapidité afin de surpasser l’ennemi.

À cela s’ajoutent des graphismes moyens pour une consommation GPU catastrophique. Ma GTX 1070 était littéralement en PLS, et j’ai discuté avec des personnes qui ne pouvaient même pas lancer le jeu avec la leur. Au final, l’aspect Satisfactory rajoute beaucoup de temps et de réflexion en plus, ce qui, pour un 4X qui demande déjà énormément de réflexion, devient trop pénible. Ara: History Untold restera donc le seul jeu solo que je n’ai pas fini.

20. Zenless Zone Zero

J’avais pas mal joué à Genshin Impact, et la présentation de ce jeu me donnait envie. Il semblait proposer plus d’action et de combos, avec une gestion de seulement trois personnages, mais permettant certaines attaques spéciales enchaînées en combo.

Malheureusement, même si c’est effectivement le cas, MiHoYo a eu l’idée d’intégrer une carte 2D de navigation entre les combats, ajoutant à cela la linéarité des scénarios, ce qui crée une forte impression de répétitivité. Le seul point positif pour moi, c’est le chara-design des personnages, qui est vraiment bien fait.