Qui dit janvier dit… bonnes résolutions, galette des rois, mais aussi rétrospective sur l'année écoulée. Dans ce premier article de l'année, je vais partager avec vous les jeux solo auxquels j'ai joué en 2023. Mon objectif est de les classer de façon SUBJECTIVE et de vous fournir ma sélection pour que vous puissiez découvrir ceux qui pourraient susciter votre intérêt.

Statistiques

Avant de plonger dans le vif du sujet, j'aimerais partager quelques statistiques sur l'ensemble des jeux auxquels j'ai joué. Cela pourrait peut-être dissiper certaines idées préconçues que vous pourriez avoir notamment sur le coût des jeux.

En 2023, j'ai exploré un total de 20 jeux vidéo solo (je ne compte pas les multi joueurs), ce qui s'est traduit par une dépense totale de 107,6€. Parmi eux, 5 jeux étaient payants (dont un qui était un DLC et un autre incluait un DLC dans son pack), pour un montant global de 77,63€. J'ai également souscrit à 3 mois d'abonnement au Game Pass pour jouer à 9 jeux, chaque mois coûtant 9,99€, soit un total de 29,97€ en abonnement.

Notons que le reste des jeux auxquels j'ai joué était offert sur l'Epic Games Store (3 d'entre eux), sur GOG (comme Dishonored 2 et Ghostrunner) ou à l’instar de Strawberry Jam, un mod gratuit nécessitant le jeu de base, lui aussi obtenu gratuitement sur Epic. En calculant la moyenne, la dépense s'élève alors à 5,38€ par jeu. Il est important de souligner que près de 5 jeux sur 20 ont constitué 75% de l'ensemble de mes dépenses de l'année.

En conclusion, il pour découvrir près de la moitié des jeux mentionnés dans ce top, il serait suffisant de souscrire à 3 voire 2 mois de Game Pass, le tout pour moins de 30€. Cela représente une option économique acceptable pour accéder à une variété de titres sans engager des dépenses conséquentes.

Mon top 20

1. Outer Wilds : Achaeologist Edition

chrome_2024-01-11_11-11-44.png

Cela fait près de deux ans que j'ai entendu parler de ce jeu qui avait l'air d'être exceptionnel, et comme pour chaque chose de qualité, mon cerveau se conditionne pour que je puisse profiter au maximum des chefs-d'œuvre. Ainsi, tant que je ne sentais pas le moment adéquat, j'étais réticent à jouer au jeu. Alors, quand durant l'année 2023, une bonne partie des streameurs français que je regarde (c.-à-d. la team du lundi) se sont mis au jeu (ce qui m'empêchait de voir leur stream) et que The Great Review a fait une vidéo de 1h30 sur le titre, j'ai su que c'était le moment de participer à l'engouement qu'allait créer cette pépite. Et je n'avais pas peur de penser qu'il s'agissait d'un car ce jeu peut facilement se hisser dans mes 10 jeux préférés de tous les temps.

Il s'agit d'un jeu très orienté gameplay, mêlant exploration de planètes d'un système solaire et d'une histoire dont chaque astre en possède une partie permettant la compréhension au fur et à mesure d'une narration guidée par nous-mêmes. Le game design est juste incroyable, et l'histoire parvient à expliquer entièrement, par d'habiles idées de science-fiction, le principe clé de gameplay qui réside dans la présence d'une boucle temporelle nous obligeant à réaliser des boucles de 22 minutes indéfiniment.

💡
Si vous voulez savoir, j'ai acheté l'édition Achaeologist contenant le DLC sur l'Epic Games Store en promo à -40%, avec en plus un ticket de réduction de 10%, ce qui me l'a fait à moins de 18 €. Donc, en attendant le moment des soldes, vous pourrez faire de bonnes affaires.

2. Death Stranding

chrome_2024-01-11_11-20-32.png

Au début, comme tout le monde, un jeu uniquement basé sur un système de transport de marchandises à pied ne me tentait pas trop, et puis… Le jeu était proposé gratuitement sur l'Epic Games Store pendant Noël 2022. Étant donné qu'il avait créé deux clans séparés, les adulateurs et les détracteurs, je me suis dit qu'il fallait que je teste de mes propres yeux (je ne suis pas sûr que cela se dise comme expression).

Bon, déjà, on peut clairement reconnaître la patte de Kojima, avec ce ton très premier degré saupoudré de quelques éléments très "japonais" et un peu inattendus, comme uriner sur l'herbe ou boire des canettes de Monster. Plus sérieusement, on voit aussi qu'il s'agit d'un vrai cinéphile. Tous les personnages importants sont joués par des acteurs connus qui sont d'ailleurs crédités lors de leurs premières apparitions. Les musiques sont également de qualité et très agréables lorsqu'elles apparaissent en pleine marche.

La marche, d'ailleurs, parlons-en. C'est quelque chose qui peut paraître intimidant au début. On se demande si on va vraiment devoir faire tous les trajets de plusieurs kilomètres à pied, mais on se rend compte qu'on peut vite faire par la suite des trajets en véhicule, ce qui est plus proche de ce que l'on connaît dans les Open World. Le génie, pour moi, réside dans le système de multijoueur asynchrone permettant de mettre en relation indirectement plusieurs joueurs via la possibilité de création de routes ou de bâtiments utilitaires pour améliorer la qualité de vie des transports. La construction, réalisable grâce à des matériaux qui vont nécessiter des missions annexes, nous entraîne alors dans une pseudo-addiction au transport de marchandises. C'est un peu comme les joueurs d'Euro Truck Simulator. On se prend facilement au jeu de l'amélioration des lieux de distribution, ce qui nous rend un peu accros, et l'on se voit alors jouer au jeu sans avancer dans la quête principale, en se rappelant au début du jeu que l'on craignait faire le facteur pendant 40 heures.

💡
Petit tips, la Director's Cut sur PC permet de jouer pleinement avec les manettes de PS5 et les fonctionnalités de retour haptique et de gâchette adaptative. Sinon, il faudra émuler une manette de PS4.

3. Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty

Untitled

Trois ans après la sortie du jeu dans un état catastrophique sur PS4 et Xbox One X, Cyberpunk 2077 est revenu en version 2.0, mais surtout avec son DLC Phantom Liberty et sa flopée de mods. Autant vous dire qu'ayant adoré le jeu, j'étais très impatient de pouvoir y rejouer avec cette fois-ci moins de bugs, car bien que jouant sur PC, il y en avait quand même un peu aussi.

Le jeu a réussi à résoudre pratiquement tous les problèmes qu'on lui avait reprochés à sa sortie : la refonte de la police, de l'arbre des compétences, du système de style qui nous obligeait à être hideux, et l'ajout de la possibilité de combattre en véhicule. À cela, le DLC rajoute une nouvelle aventure ainsi que de nouveaux personnages vraiment très intéressants à découvrir, avec un Idris Elba excellent dans le rôle de Salomon Reed et le personnage de Song So Mi, très attachante. Ce qui m'a le plus marqué, ce sont clairement les curseurs qui ont été poussés au maximum sur la mise en scène, les graphismes (et j'étais au minimum) et les cinématiques. En soi, le point fort du jeu qui est l'immersion est là aussi poussée encore plus loin. Pour avoir joué à Starfield juste avant, on voit une différence astronomique entre les deux jeux (je prépare un article qui sortira d'ici peu sur le sujet).

Bref, c'est un chef-d'œuvre qui se place pratiquement au même niveau que Death Stranding, mais je le mets en dessous parce que c'est quand même juste le DLC que j'évalue (et puis de toute façon, il n'y a pas de note). N'oubliez juste pas d'acheter le jeu et les contenus additionnels sur GOG pour mieux soutenir CD Projekt.

4. Hi-Fi Rush

S'il y a bien un jeu que l'on n'attendait pas en 2023, c'est bien Hi-Fi Rush. Tout simplement parce qu'il a été présenté et est sorti le même jour lors du Developer_Direct de Xbox le 25 janvier 2023. Autant vous le dire directement, il s'agit du meilleur jeu Xbox sorti en 2023.

L'univers se base dans une entreprise qui, dans le futur, a permis une évolution considérable dans le domaine de la robotique. Cependant, cette entreprise semble depuis peu ne plus être aussi bien pensante qu'à sa création. C'est donc dans un jeu à la troisième personne de science-fiction alliant rythme, combat et plateforme que l'on va évoluer pour rétablir l'ordre, et c'est incroyablement efficace ! Toutes nos actions se basent sur le rythme que le jeu nous donne, d'une part grâce aux musiques et à l'ambiance sonore de qualité, mais aussi grâce à l'ensemble de l'environnement qui bouge aussi en rythme, ce qui nous permet d'être immergé et aidé dans nos actions et combos.

5. Dishonored : La Mort de l'Outsider

Untitled

Dernier de la trilogie, ce mélange entre suite et stand-alone achève, pour moi, la franchise au meilleur de son gameplay. J'ai préféré les pouvoirs, le système de missions annexes, et la mise en scène. L'histoire se déroule après le deuxième opus et permet de conclure définitivement l'arc sur l'Outsider. Néanmoins, le jeu est clairement moins riche au niveau de l'histoire, ce qui est compensé par un gameplay arrivé à maturité grâce à une plus jeune age.

6. Dishonored 2

Il s'agit de l'épisode le plus apprécié de la communauté, et c'est vrai que l'on peut voir un vrai gap avec le premier, que ce soit au niveau technique, mais aussi dans la manière de raconter l'histoire qui est plus scénarisée et épique. Au niveau des pouvoirs, c'est la même chose, on sent qu'il y en a plus et que c'est plus travaillé. En bref, comme d'habitude pour une suite d'une nouvelle IP.

7. Dishonored : Definitive Edition

Untitled

Bon, je ne vais pas vous mentir, ayant joué à la trilogie d'une traite, je n'ai plus trop de souvenir du premier. Il est surtout à cette place car il va dans la même lignée que les deux autres, et de toute façon, il faut commencer l'histoire par celui-là, et son DLC qui n'est pas à ignorer.

8. Chicory: A Colorful Tale

Untitled

Si je vous dis Lena Raine, vous pensez peut-être à Celeste, mais il se trouve que la compositrice a aussi participé à la réalisation de l'OST de Chicory, et c'est de ce jeu auquel je vais vous parler. Découvert récemment grâce au Speedons de Mistermv, ce jeu m'a directement interpellé par sa musique et son gameplay innovant, qui consiste à peindre de différentes couleurs le monde qui nous entoure et a été entièrement délavé. Différentes énigmes et capacités se montrent à nous au fur et à mesure que l'on bat les boss, le tout en narrant les démons du personnage éponyme mais pas principal, qui se retrouve dans une dépression quelque peu classique pour un artiste. J'ai trouvé le thème de la dépression et des faiblesses que peuvent avoir les artistes bien exploré et plus explicite que dans Celeste, faisant preuve d'une réelle ouverture sur la douleur qu'ils peuvent éprouver envers leur public. Le gameplay, lui, est rafraîchissant sans aller vers quelque chose d'exceptionnel.

9. Kena: Bridge of Spirits

Untitled

C'était un jeu qui m'a beaucoup hypé lors de sa sortie et que je gardais à l'œil en attendant d'acheter, d'une part, une nouvelle manette, et d'autre part, un écran 21/9, pour ensuite profiter des soldes d'Epic Games. En gros, j'attendais vraiment ce jeu, mais pas au point de le payer plein pot (parce que 40€ ça fait un peu cher pour 10h de jeu).

À part ça, je dois dire qu'il s'agit d'un jeu de type émerveillement avec un petit côté "Souls" dans la nécessité d'être vif dans les actions. Il faut dire que le jeu est vraiment très beau, mais je regrette tout de même que les cinématiques ne soient pas en 21/9. On a affaire à un vrai Pixar en termes de qualité graphique, avec une patte que l'on pourrait qualifier de "réconfortante", j'entends par là que c'est agréable aux yeux, mais aussi aux oreilles, car le sound design est également très plaisant. Le seul bémol vient de l'histoire qui est assez classique, mais qui, grâce à de superbes effets visuels et audio, arrive à être immersif. Bref, c'est un jeu que je conseille si vous n'êtes pas des "G4M3RS". Cependant, les spécialistes et les joueurs hardcore seront aussi ravis par la présence de challenges incluant du tir à l'arc, des courses ou des combats d'ennemis/boss permettant d'augmenter la durée de jeu avec des récompenses à la clé.

10. Hades

Si vous avez joué au jeu, vous seriez peut-être étonné de voir Hades aussi bas dans ce classement, mais à la vue de ce que j'avais entendu et de l'enthousiasme que ce premier volet portait, je m'attendais honnêtement à mieux que cela.

Alors déjà, comme Kena: Bridge of Spirits, il n'y a pas de VF (sauf que pour Kena, les personnages ne parlent pratiquement que dans les cinématiques et très peu), ce qui est assez embêtant au vu de la quantité de dialogues qu'il y a, mais je n'en tiens pas rigueur car il s'agit d'un studio indépendant, et je sais à quel point cela peut être cher de faire doubler une œuvre.

En fait, ce qui me gêne le plus, c'est qu'on m'avait vendu le jeu comme ayant une vraie histoire complète qui en fait se résume assez rapidement, et le fait de devoir faire 10 fois la fin ne change pas grand-chose dans le déroulé. Je tiens quand même à remarquer une bonne diversité sur le nombre d'armes, surtout si l'on compte chaque modification que celles-ci peuvent avoir, même si je préfère toujours jouer avec la même arme.

Les ennemis, par contre, ne se renouvellent pas trop, ce qui est dommage mais pratique pour améliorer son timing dans chaque niveaux. Enfin, à part le premier boss qui peut avoir trois variantes différentes, les autres boss n'offrent pas de renouvellement assez important à mes yeux, mais cela se comprend dans la volonté de faire de ce jeu une boucle dont on connaît le déroulé pour améliorer son temps et ce avec la possibilité d'ajouter en plus de cela des difficultés.

En effet, il y a bien une fonctionnalité très importante qui sera, pour le coup, plutôt destinée aux fans de rogue-lite (ça tombe bien puisque c'en est un), la possibilité d'augmenter la difficulté de la run avec des désavantages moyennant des récompenses. Cela est vraiment très appréciable mais ne plaira qu'au joueur hardcore dont je ne fais pas partie.

Ainsi, je pourrais résumer Hades comme un jeu rogue-lite avec une histoire pour faire plaisir aux casuals, mais des armes, systèmes de boss et système de récompenses pensés pour les joueurs ardus et speedrunners. Ce qui fait que, pour moi, une fois la vraie fin réalisée, je n'ai pas vraiment envie de rejouer au jeu.

11. Jusant

Développé par Dont Nod (ce qui suffit pour que j'y joue), Jusant est un jeu d'escalade très reposant qui a pour but de nous faire réfléchir sur la rareté et la nécessité de l'eau dans un décor post-apocalyptique mais paradoxalement très calme et relaxant. Si vous ne souhaitez pas vous prendre la tête, alors ce jeu est parfait.

Le jeu nous hisse dans la peau d'un enfant qui souhaite gravir — pour on ne sait quelle raison — une "montagne" très élevée dont on apprend au fil de l'histoire la présence d'habitants tous disparus depuis et dont la principale priorité est la recherche d'un moyen d'avoir de l'eau car la ressource commence à se faire rare. En fait, l'œuvre possède une histoire totalement décorrélée de ce que l'on vit en tant que personnage principal dans l’œuvre. On ne croise personne et l'on ne voit aucune trace d'eau, on ne peut qu'imaginer ce qu'il s'est passé avant notre passage dans le récit d'une certaine "Ida" qui nous raconte sa montée elle aussi de la montagne il y a de cela très longtemps.

12. Inscryption

Comme je n'ai pas très envie de spoiler le jeu dont — un peu comme Outer Wild — l’expérience ne se vie qu'une fois, je préfère expliquer brièvement : c'est un deckbuilding, rogue-like avec un aspect "méta". Voilà, en tout cas, j'ai beaucoup apprécié bien qu'il soit vrai que l'aspect répétitif du jeu de cartes puisse parfois être ennuyant, nous forçant à vouloir aller plus vite. Heureusement, le jeu trouve de quoi se renouveler plusieurs fois et cela fonctionne très bien.

13. Sea of Stars

Ce JRPG nous plonge dans un univers plus que complet dans lequel on pourra faire la rencontre de nouveaux compagnons et jouer à un mini-jeu de plateau. Très plaisant à jouer, il se trouve aussi un peu répétitif malgré l’ajout de nouveaux personnages. Les compétences se limitent à environ 3 par personnage avec un combo entre chacun d’eux. Je tiens quand même à saluer la qualité du peaufinage et de l’expérience utilisateur global qui n’a rien à envier à des gros mastodontes du monde du JRPG (comme Chrono Trigger ou Pokémon).

En fait, le plus gros défaut que je peux faire au jeu, c’est qu'il est trop long (30 heures). Durant les 5 dernières heures, j'avais vraiment envie que ça se finisse, mais il y avait tout le temps des rebondissements ou des actions à faire pour accéder à la fin qui n’est même pas la "true ending". Pour obtenir l’obtenir, il faut finir toutes les quêtes annexes, dont le mini-jeu qui est toutefois très sympathique.

14. Celeste Strawberry Jam

C’est un mod non officiel, mais le niveau de qualité et le temps de jeu sont tellement importants que je ne pouvais pas ne pas le mentionner. En effet, Strawberry Jam, dont j’ai déjà fait un article, est un ensemble de niveaux répartis en plusieurs difficultés qui plaira aux amoureux du jeu original et qui souhaitent en voir davantage. Je tiens à prévenir tout de même que le mod s’avère rapidement très difficile avec des techniques précises à réaliser, mais jouissif lorsque l’on réussit le niveau. Son seul bémol réside dans son histoire qui est inexistante. La musique, elle, est aussi de très bonne qualité, reprenant les traits insufflés par Lena Raine.

15. Dordogne

Voici un autre jeu français qui a la particularité (contrairement à Jusant) de le dire haut et fort. En effet, Dordogne nous plonge dans le département du même nom pendant l'enfance du personnage principal qui essaie de se souvenir de son passé oublié. Avec une direction artistique faite en aquarelle et des character designs dignes de vieux mangas, Dordogne tire sa force de sa particularité artistique mais aussi de son ambiance calme et chaude qui nous donnerait presque de la nostalgie pour un lieu que l'on ne connaît pas. Au fur et à mesure de voir ces paysages magnifiques, on croirait presque que la Dordogne est le lieu le plus beau du monde. Note spéciale pour la VF (qui semble être la VO) de qualité jouée par la même actrice qu'en version anglaise.

16. Cocoon

Je n’ai pas grand-chose à dire si ce n’est que le concept de mondes intriqués les uns dans les autres, par lesquels on change, est très intéressant. De même, les énigmes font réfléchir mais parviennent à ne pas m’obliger à aller chercher la solution sur internet. Enfin, l’aspect reposant, sans histoire ni but autre que résoudre des énigmes, permet de se concentrer pleinement sur ces dites énigmes.

17. Planet of Lana

Là aussi, un jeu à l’image de Cocoon avec moins d’énigmes et plus d’histoire. Encore un enfant de Limbo réussi qui fait plaisir à jouer pendant un week-end mais qui n’a rien de transcendant, parfait pour se reposer le cerveau.

18. Starfield

Pour être clair, j’ai aimé Starfield, mais tout le long du jeu je n’ai pas arrêté de me plaindre et ça c’est un gros souci car je ne joue pas à un jeu pour me triturer le cerveau sur les défauts qu’il possède. Donc, si je le remarque, cela veut dire que l’on part sur une mauvaise base. En bref, Starfield = bon mais avec beaucoup de défauts.

Reprenons depuis le début : Starfield est un jeu sorti en 2023 pour lequel j’ai spécialement pris un mois de Game Pass pour y jouer 65 heures et je peux le dire clairement, il a 10 ans de retard sur l’ensemble des RPG qui sont récemment sortis. À titre de comparaison, j’ai joué par la suite au DLC de Cyberpunk et j’ai été bouche bée de voir la différence si flagrante du manque de qualité de Starfield comparé au jeu de CD Projekt Red. Pour être rapide, le système de poids et les temps de chargement nous rendent littéralement fous, voire phobiques. L’histoire est juste absente avec une quête principale (qui est en fait une quête Fedex) qui se contente seulement de trouver des artefacts et les quêtes secondaires sont meilleures que la principale mais pas non plus exceptionnelles. Pour finir, l’exploration des planètes est catastrophique, et j’aurais préféré jouer sur moins de planètes plus remplies que d’avoir 100 systèmes que je ne visiterais jamais et dont les planètes sont totalement vides sans moyens de visiter avec un véhicule. Mais malgré tous ces défauts, malgré tout cela, je ne peux pas dire que le jeu est mauvais, il est juste passable voire assez bien, car au final, j’ai passé un plutôt bon moment et j’ai été entraîné à jouer jusqu’à tard la nuit dans des explorations, la création de vaisseaux ou la réalisation de petites quêtes. J’ai aussi apprécié les armes et les modifications qui vont avec, bien que cela ne soit pas non plus révolutionnaire.

19. Ghostrunner

Ghostrunner est un jeu qui m'a beaucoup hypé, car j'aime les jeux de parcours et les fast FPS. Cependant, j'avoue avoir été très déçu par ce premier épisode qui ne se renouvelle pas assez, dont le système d'amélioration est finalement une fausse bonne idée, et qui présente une finition ratée. Pour vous dire clairement, à un moment, mon jeu a décidé de crasher, et lorsque je l'ai relancé, j'avais perdu toutes mes sauvegardes. J'ai dû prendre une sauvegarde sur internet que j'ai placée dans mon dossier de sauvegarde. La dernière fois que j'ai eu ce problème, c'était avec FFXV il y a plus de 4 ans.

Je trouve aussi les combats de boss vraiment mauvais, se résumant à esquiver tout le long et à effectuer une attaque après, puis attendre 2 minutes, cela trois fois de suite. Enfin, l'histoire n'a pas réussi à m'intéresser à cause de deux problèmes majeurs : il n'y a pas de version française, et pour le coup, sur les autres jeux, ce n'est pas dérangeant, juste ennuyeux. Mais ici, comme je dois esquiver, attaquer et bouger en même temps, c'est tout simplement impossible à suivre. Deuxièmement, l'histoire n'est tout simplement pas intéressante. Le fait de ne pas avoir de personnage à qui parler en face à face ou avec une interface ne m'implique pas, et il semble ne pas y avoir de volonté de créer une histoire de qualité avec l'utilisation de la fameuse amnésie et de la méchante corporation toute-puissante. Si je parle de l'histoire, contrairement à d'autres jeux, c'est qu'en vérité, ils n'étaient pas obligés d'en mettre, mais ils l'ont fait, et bien que cela soit une bonne idée, le fait de le faire à moitié ne l'est pas (Planet of Lana ou Cocoon par exemples n’ont pas d’histoire et ce n’est pas un problème).

20. The Bookwalker: Thief of Tales

À la toute fin de ce "top", on retrouve The Bookwalker, un jeu point-and-click moyen qui nous permet de voyager d'univers en univers pour résoudre des problèmes dans chaque tableau afin de libérer notre personnage principal de sa liberté conditionnelle. Il n'y a rien d'incroyable dans ce jeu, et je trouve la fin un peu expédiée avec une révélation assez décousue qui m'a laissé un peu perplexe. En bref, il n'y a rien de mauvais, mais ce n'est pas non plus une grande expérience malgré les quelques originalités grâce aux multiples histoires.